Bien-être animal

Syndrome naviculaire Vs maladie naviculaire

2022-09-06T14:34:36+02:00

Connaissez-vous vraiment la maladie naviculaire ? Savez-vous comment cela survient et comment la prévenir ?

Dans cet article nous allons voir la différence entre le syndrome et la maladie naviculaire. Mais également comment on les détecte, comment on les différencie, les manières de traiter ou surtout d’anticiper cette pathologie qui touche beaucoup de chevaux. Allez c’est parti, je vous parle de tout ça !

Que ce soit pour un cheval en sortie de convalescence, un cheval qui arrive à la retraite ou encore un cheval qui a passé beaucoup de temps en box et qui va aller sur une vie 100% au pré, il y a des étapes à ne pas sauter pour lui offrir une belle vie au pré dans de bonnes conditions ! On vous explique tout.

La différence entre syndrome naviculaire et la maladie naviculaire

La plus grande différence c’est que le syndrome peut se soigner, rien n’est perdu pour votre cheval, alors qu’une fois la maladie installée, c’est irréversible et définitif pour lui.
Le syndrome naviculaire est une atteinte du tendon fléchisseur profond, de la bourse podotrochléaire ou bien de l’os naviculaire ce qui rend douloureux le pied de votre cheval. Cela est dû à une suite de chocs répétés sur une articulation ou tendon non sains. Cette atteinte n’est pas définitive, vous pouvez encore régler le problème en traitant la cause et en soignant votre cheval. A ce stade-là, la pathologie est réversible dans la plupart des cas.
La maladie naviculaire, c’est une atteinte directe de l’os qui est endommagé (remodelage). Le tendon de votre cheval est abimé et donc fragile ce qui veut dire que cela devient irréversible, non guérissable et qu’il va falloir aider votre cheval et adapter son activité. La maladie s’installe quand on laisse les douleurs à l’arrière du pied du cheval, sans traiter. Il n’y a jamais de maladie naviculaire sans qu’auparavant il y ait eu un syndrome naviculaire. Le diagnostic se fait grâce à une radiologie ou un IRM.

Les différents facteurs d’apparition de cette pathologie

Je vous livre ici les différents types de problématiques qui entraînent un syndrome naviculaire (et donc des douleurs) chez le cheval :
– La pourriture profonde des fourchettes non traitées
– Une douleur osseuse, tendineuse
– Une douleur au niveau de la bourse naviculaire
– L’arrière des pieds contractés (glomes resserrés et proéminents, fourchette longue et fine, pieds très ovales…)

sabot contracté

Les fers orthopédiques, une bonne solution ?

Les fers orthopédiques ne sont pas la meilleure alternative. Autant ils peuvent être une aide temporaire pour soulager votre cheval, mais trop souvent ce sont juste des « pansements » qui apportent du confort, ce n’est en aucun cas un traitement ! Il faut d’abord chercher la cause de la pathologie, pourquoi mon cheval a mal ? D’où cela peut-il venir ? et ensuite voir comment on peut traiter cette / ces cause(s). Sachez que la plupart du temps, la ou les causes sont biomécaniques, donc le problème au départ ne se situe pas au niveau des pieds (sauf si les pieds sont contractés à cause d’un mauvais parage, et que la pourriture de fourchette est causé par l’environnement ou la nutrition).

En travaillant avec une équipe de professionnels compétents, en réalisant de bons parages réguliers, cela aidera à coup sûr votre cheval.
Dns tous les cas, un cheval naviculaire a besoin de marcher (la stimulation de ses pieds sera essentiel dans le processus de réparation en cas de syndrome naviculaire), donc rester dans un box ne l’aidera pas. Prévoyez de lui offrir une vie au pré s’il est au box ou bien de le sortir plus souvent au paddock. Il retrouvera sa forme et son moral. (voir mon article sur la transition box/pré)

C’est pour cette raison que le pied nu avec un parage physiologique sera la meilleure alternative, car les structures des pieds seront correctement stimulées. Il sera peut-être nécessaire de soulager le cheval s’il est sensible, en lui posant des hipposandales (SOS sabots) ou des PHW.

Quelques idées reçues sur le naviculaire :

Beaucoup d’idées reçues sur cette pathologie comme la question de la génétique ou bien sur certaines disciplines.
Dans un premier temps, le syndrome naviculaire n’est pas génétique, certains chevaux pourront être prédisposés par leur conformation et s’ils pratiquent certaines disciplines pas adaptées pour eux. Dans quelques rares cas il pourra y avoir des maladies génétiques qui entraineront une maladie naviculaire.
Il est possible d’éviter cette pathologie si on connait bien la conformation de son cheval et qu’on évite pour lui certaines disciplines qui pourraient causer du mal à des articulations non saines.
Concernant la question de la discipline, un cheval naviculaire peut continuer à travailler dans le respect comme de la balade, du TREC, parfois un peu de dressage… Cependant, continuer à sortir en concours avec un entraînement intensif par exemple est fortement déconseillé, cela ne ferait qu’aggraver la situation et les douleurs pour votre cheval.
Le saut est vraiment contre indiqué car cette pathologie concerne presque toujours les antérieurs et la réception des obstacles ne ferait qu’aggraver la situation.

Cheval saute un obstacle

Agissez en préventif avec l’évaluation biomécanique & physiologique !

Je vous parle pour cette fin d’article de l’évaluation biomécanique que je propose, qui est une bonne prévention pour la plupart des pathologies, dont le naviculaire ! Lors d’une évaluation, j’étudie la conformation et la posture du cheval, ses compensations, et donc je viens mettre en évidence ses faiblesses qui pourraient conduire à une pathologie si elles ne sont pas prises en compte (il y a beaucoup de choses qui peuvent être améliorées sur un cheval, notamment quand il est encore jeune). Je vous invite à jeter un œil sur la page dédiée : https://animaux- connectes.fr/biomecanique-equine/ afin d’en savoir plus sur ce que l’évaluation biomécanique pourrait vous apporter.

Pour conclure cet article, sachez que nous pouvons prévenir beaucoup de pathologies (naviculaire et autre), si on s’intéresse, comprend et agit par anticipation. Parfois il faut aussi accepter que certains chevaux ne devraient tout simplement pas sauter ou faire du dressage de manière intense, pour leur bien-être et pour leur éviter des pathologies car leur conformation est parfois un facture de risque.

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Syndrome naviculaire Vs maladie naviculaire2022-09-06T14:34:36+02:00

Accueillir correctement un cochon d’inde à la maison

2022-09-06T14:34:59+02:00

Vous souhaitez adopter un cochon d’inde ? Voici un récapitulatif de ce que vous devriez savoir avant de franchir le pas :

Le cochon d’inde est un petit animal de compagnie très populaire chez les jeunes enfants. Trop souvent pris sur un coup de tête, c’est un animal fragile, qui demande qu’on sache bien s’occuper de lui et respecter ses besoins fondamentaux.
Son espérance de vie peut aller jusqu’à 8 ans (plus souvent 4/5 ans), vous vous engagez donc à veiller sur lui plusieurs années. Je vous livre ici un petit guide pour savoir comment prendre soin de votre cochon d’Inde.
Si vous lui consacrez suffisamment de temps, vous découvrirez à quel point c’est un animal extraordinaire, qui devient très rapidement un petit compagnon câlin et proche de l’homme.

Son lieu de vie idéal

Votre cochon d’inde aura une cage, qui constituera son lieu refuge, pour manger, dormir, se sentir en sécurité. Cependant, il n’est pas fait pour vivre enfermé, vous devrez donc lui aménager d’autres espaces où il pourra se déplacer librement et courir un peu.
Sa cage doit être placée dans un endroit tempéré. Il est très sensible aux courants d’air, et il ne doit pas être non plus exposé à une source de chaleur, comme les rayons directs du soleil ou un radiateur.
Si vous disposez d’un extérieur, il est possible d’installer un enclos qui lui laissera plus de liberté.
Contrairement à d’autres NAC, le cobaye apprécie d’avoir de la compagnie et de voir du monde. Ne le mettez pas à l’écart de la vie de la maison, mais plutôt dans le salon. Vous pouvez mettre sa cage un peu en hauteur afin qu’il ait un aperçu de ce qui l’entoure (certains aménagent même des petits meubles ou buffets comme habitat du cochon d’inde).
De plus, le fait de ne pas placer sa cage directement sur le sol lui évitera d’avoir froid en hiver ou au contraire d’être incommodé par la chaleur si vous avez un chauffage au sol.

Son ouï et son odorat étant plus développés que chez l’homme, ne l’exposez pas à des sources de bruits constants ou forts, ou encore des odeurs prononcées.

Sa cage doit être assez grande et spacieuse, avec des aménagements au sol (le cobaye ne grimpe pas).
La cage doit être équipée de tous les éléments indispensables comme mangeoire, râtelier, eau (évitez les biberons, préférez une coupelle), maisonnette, nid, bois…

La litière

Le choix de la litière est important, car le cochon d’inde étant assez fragile, il faut faire attention à certaines choses.

Les litières à ne pas prendre :

– Les litières à base de copeaux de bois (peuvent être toxiques, pas très absorbantes, ne retiennent pas les odeurs…)
– Les litières parfumées à cause des produits chimiques
– La litière minérale qui est utilisée surtout pour les chats, trop poussiéreuse, il peut s’empoisonner s’il tente de la manger.
– Le papier journal, car s’il le mange, il pourra se faire des bouchons, et l’encre du journal sera toxique pour lui.

Les litières à retenir :

– La litière de chanvre car non volatile, pas poussiéreux, absorbe bien, douce et confortable et plutôt économique.
– La litière de lin à condition de l’acheter sans crésyl, qui est un produit désinfectant parfois présent dans la composition.
– La litière de cellulose, qui est parfaite, mais plus chère que le chanvre ou le lin. Elle retient bien les odeurs.

La santé

L’entretien des dents :

Le cochon d’Inde est un rongeur, donc ses dents poussent en continu. Il est indispensable qu’il puisse les user quotidiennement, afin d’éviter certains problèmes de santé.

Il le fera en mangeant tous les jours du foin. C’est l’aliment de base de votre cobaye, il devra en avoir à volonté !
Procurez-lui des végétaux riches en fibres dures, qu’il pourra mastiquer pour se faire les dents. (Carotte, cèleri…)
En complément, donnez-lui des produits à ronger. Cela peut être des petites branches d’arbres non toxiques (bouleau, pommier, hêtre…) et sèches, ou encore des pierres minérales ou des rondelles à ronger que vous trouverez en animalerie.

L’entretien des griffes :

En captivité votre animal risque d’avoir un peu plus de mal à user ses griffes correctement. Il faudra donc les lui couper régulièrement, environ une fois par mois. Si vous ne vous sentez pas capable de le faire, demander au vétérinaire, ou à un toiletteur de le faire.

Les poils :

Votre cochon d’inde aura besoin d’être brossé régulièrement, surtout s’il a les poils longs.

Le cochon d’Inde fera sa toilette tout seul quotidiennement.
Il n’est pas nécessaire de le doucher, sauf s’il a les poils longs et qu’il sent l’urine ou qu’il s’est trop sali.
Dans ce cas, utilisez un shampoing adapté, par exemple un shampoing sans rinçage et doux.

La nourriture

Le cochon d’Inde est un herbivore strict. Il a donc besoin de foin, d’herbe et de légumes. Il ne doit surtout pas manger de nourriture industrielle qui peut en fait entraîner des carences !

Votre cobaye a besoin de protéines végétales, de glucides, de lipides, de minéraux et bien évidemment de vitamines. Il est nécessaire de lui donner un supplément en vitamine C (demandez à votre vétérinaire).
Le foin sera proposé à volonté ! (de préférence dépoussiéré)

L’herbe doit être donnée en petite quantité pour éviter ballonnement et diarrhée.

Les fruits et les légumes doivent être donnés lavés, séchés, en retirant les pépins ou noyaux, mais jamais en grosse quantité et trop souvent.

Les aliments à éviter : chocolat et autres sucreries, produits laitiers, viande, laitue, pomme de terre, oignon, échalote et ail, figue, rhubarbe, poireau, oseille, sauge et avocat.

cochon d'inde

Voilà, vous savez (presque) tout ! Vous pouvez maintenant accueillir chez vous votre petit protégé et lui offrir une vie adaptée.
Lorsque l’on prend un animal, le plus important est de respecter ses besoins physiologiques. Cet article n’est qu’une synthèse des besoins fondamentaux du cochon d’inde. Je vous conseille de vous rapprocher de passionnés (éleveurs, forums, pages FB, club ou asso) ou encore d’acheter des livres, afin de tout savoir sur ce qui le rendra heureux !

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Accueillir correctement un cochon d’inde à la maison2022-09-06T14:34:59+02:00

Faire une bonne transition box/pré pour son cheval !

2022-05-05T11:56:09+02:00

Vous souhaitez passer votre cheval d’un mode de vie au box à une vie au pré ? Alors vous devez absolument lire ce qui suit afin de ne pas brûler les étapes et réussir cette transition :

Que ce soit pour un cheval en sortie de convalescence, un cheval qui arrive à la retraite ou encore un cheval qui a passé beaucoup de temps en box et qui va aller sur une vie 100% au pré, il y a des étapes à ne pas sauter pour lui offrir une belle vie au pré dans de bonnes conditions ! On vous explique tout.

Changer l’habitude progressivement

En effet, on ne peut pas passer du jour au lendemain son cheval qui a fait du box tous les jours au pré h24. Cela nécessite de changer ses habitudes de vie, son environnement, son quotidien en général. Nous préconisons donc de faire ce changement étape par étape. Le sortir au paddock dans un premier temps puis au pré quelques heures par jour et au fur et à mesure des semaines augmenter son temps au pré. Comme cela, votre cheval ne verra pas de changement brutal dans son quotidien et vivra mieux cette transition. Un changement trop brutal peut engendrer du stress chez votre cheval et le stress peut engendrer à son tour des maladies (coliques, toc…) si vous ne réalisez pas cette période de transition.

Rendre son nouvel environnement intéressant

Si votre cheval reste à la porte de son pré, pas de panique, son environnement de vie vient d’être modifié, il faut donc le rendre intéressant pour lui, qu’il est envie d’aller au pré afin que tout se passe dans de bonnes conditions. Cela ne veut donc pas dire qu’il préfère son box. Que votre cheval soit encore au travail ou non, il faut adapter ce nouvel environnement à lui. Comme, avoir des passages réguliers devant son pré, avoir un pré pas trop isolé avec du mouvement autour de lui, des copains, le rassurer en jouant avec lui et bien entendu à manger à volonté (foin ou herbe). Cela permettra à votre cheval d’avoir tout de même un quotidien dynamique et intéressant. Vote cheval peut se mettre à tiquer ou rester figé dans son pré, dans ce cas-là, prenez-le en main quelques minutes, faites-le bouger afin qu’il passe à autre chose.

Mon cheval va-t-il avoir autant d’énergie au travail ?

C’est une bonne question à se poser quand on fait cette transition. Les chevaux qui passent beaucoup de temps au box on parfois besoin d’une petite session dans le rond de longe pour se défouler afin de passer une bonne séance derrière. L’un des gros avantages du pré, c’est qu’il se sera déjà défoulé avant votre séance, donc il aura toujours autant d’énergie au travail ! En revanche, si votre cheval a des baisses d’énergies comme l’hiver quand il fait trop froid, l’été quand il fait chaud ou avec les insectes, au passage à l’herbe ou au passage au foin, il est alors nécessaire d’investiguer pour savoir ce qu’il se passe : a-t-il un manque dans son environnement ? un stress ? une carence alimentaire ?

Y a-t-il un bon moment pour faire cette transition ?

Il faut bien entendu bien choisir son moment, afin que celle-ci se passe dans les meilleures conditions pour lui. En effet, il faut éviter l’été pendant les fortes chaleurs, votre cheval va voir son mode de vie changé, il va surement moins apprécier de le faire à ce moment-là de l’année. De même pour le printemps avec l’herbe très riche (risque que votre cheval mange trop d’herbe d’un coup) et les insectes qui arrivent (risque de stress dû à l’agacement). L’hiver est à éviter également en période trop froide. Nous conseillons donc de faire cette transition plutôt aux alentours de l’automne ou bien en inter-saison, avant le printemps ou l’été. L’objectif ici est d’anticiper, peu importe la saison, il faut penser aux problèmes qu’il pourrait y avoir : concernant l’été, prévoir de protéger des insectes comme un abri pour se mettre à l’ombre, de l’eau en quantité suffisante, un masque. Pour l’hiver, prévoir de couvrir son cheval au départ s’il n’a pas eu le temps de préparer son poil d’hiver. Enfin, si c’est le début du printemps, éviter de le laisser à l’herbe toute la journée, privilégier le pâturage au fil.

Physiquement, mon cheval peut-il vivre au pré toute l’année ?

Bien sûr, physiologiquement, un cheval est fait pour vivre au pré, mais attention, cela ne veut pas dire qu’il peut donc passer du box au pré sans transition. Notamment après des années de box, il est impératif de respecter les étapes mentionnées dans notre premier paragraphe. De plus, un cheval qui vit dehors à l’année va être beaucoup plus en mouvement et également plus résistant aux maladies, il se fera également moins de blessures comme les tendinites ou encore les claquages.

Chevaux liens sociaux

Pour conclure cet article, si toutes les étapes sont réalisées, votre cheval s’adaptera rapidement à son nouvel environnement, si celles-ci sont bien préparées alors cette transition sera réussie et vous ne ferez pas marche arrière ! La transition sera plus ou moins longue selon les chevaux, il n’y a pas de règle. Il ne faut pas désespérer si votre cheval a besoin d’une année ou plus pour s’habituer, d’où l’intérêt d’anticiper et de ne pas attendre qu’il soit en retraite. Certains chevaux iront facilement du jour au lendemain, car ils vont se redécouvrir et s’épanouir comme un poulain !

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Faire une bonne transition box/pré pour son cheval !2022-05-05T11:56:09+02:00

Les « vraies » clés de la réussite pour pratiquer la communication animale !

2023-09-12T15:26:43+02:00

Vous souhaitez apprendre la communication animale ? Alors vous devez absolument lire ce qui suit :

La communication animale c’est littéralement démocratisée ces 5 dernières années. On en entend beaucoup parler, et énormément de gardiens d’animaux ont tenté l’expérience. De plus en plus de personnes sont convaincues qu’un dialogue est possible avec les animaux et des échanges par télépathie via les canaux des 5 sens.

La suite logique, c’est que cela attire les amoureux des animaux, et naturellement de nombreuses personnes souhaitent apprendre à leur tour.

Je vous livre dans cet article le(s) secret(s) pour y arriver !!!

Règle n°1 –>

Les personnes qui pratiquent la communication animale n’ont pas reçu un « don ». Elles ont juste renoué avec des capacités naturelles que l’on a tous en soi.

Règle n°2 –>

Quand on rencontre des blocages, il est parfois nécessaire d’amorcer un travail sur soi pour débloquer ses capacités.

Règle n°3 –>

La communication animale est un acte d’amour envers les animaux. Les intentions de départ doivent être bonnes, dénuées d’intérêt, et sincères. Si votre seule motivation c’est d’en faire votre métier pour gagner de l’argent, ce n’est pas une BONNE motivation. Oui on peut en faire son métier, oui on peut en vivre, mais c’est un chemin de vie, une mission au départ qui doit vous conduire à cela.

Règle n°4 –>

Arrêter de croire que vous allez apprendre et vous former en 2 jours !!! Les stages proposés sont souvent en plusieurs modules. La raison à cela, c’est que c’est plus facile d’assimiler un apprentissage en plusieurs fois, et que c’est bien aussi de laisser un peu de temps entre chaque module. Un stage niveau 1 ou débutant, c’est un 1er pas vers la communication animale, une initiation qui vous permettra de comprendre les choses et de commencer à pratiquer. Vous ne pouvez pas croire que vous allez assister à un stage le samedi et le dimanche, et être pro dés de lundi matin en pouvant aider tous les animaux et prendre en charge tous les cas !

Un 1er stage est très enrichissant sur le plan personnel, il ouvre des perspectives et déterminera si vous avez envie d’aller plus loin ensuite. Si après quelques semaines / mois d’entraînement vous avez toujours le désir d’approfondir, alors un stage de niveau 2 sera fait pour vous 🙂

Règle n°5 –>

Tadaaaaaam…………… attention…………. Je vais vous livrer le secret pour réussir à devenir professionnel à l’issue du cursus complet de formation, soyez prêt à ce que vous allez lire ci-dessous ↓

Pour progresser, communiquer correctement, réussir et pouvoir ensuite être professionnel, il faut……………………………………….. PRATIQUER / S’ENTRAÎNER BEAUCOUP, BEAUCOUP !!!! (et parfois longtemps, selon les personnes).

Eh oui, désolé si je brise vos espérances et que je casse un mythe, mais aucun métier ne s’apprend en 2 jours et il faudra de toute façon acquérir de l’expérience pour se sentir à l’aise. Et même après des années de pratique, croyez-moi, vous apprendrez encore 🙂

Alors, c’est là le but de mon article, je vais en profiter pour vous expliquer aussi comment bien choisir votre formation / formateur et ainsi éviter les arnaques.

Comme je l’ai dit au début de l’article, la communication animale se démocratise. Et ce début d’année 2022 me laisse perplexe. Il n’y a pas un jour sur les réseaux sociaux où je ne vois pas une pub passer sur mon fil d’actu, qui dit en gros : « apprenez la communication animale en 2h ! », ou encore « je vous livre les 4 clés pour que vous puissiez recevoir les messages des animaux », ou bien encore ces webinaires déguisés en formation, pour faire croire aux gens qu’ils vont apprendre en 2h gratuitement, alors qu’en fait c’est juste une conférence pour expliquer ce que c’est la communication animale pour ensuite vous vendre une formation.

Récemment, j’ai creusé un peu derrière une de ces pubs alléchante, afin de voir qui était derrière : Et ma surprise a été totale avec l’une d’elles : une formation en ligne très chère, qui est dispensée par un organisme opaque, dont on ne sait rien, et surtout animée par une personne qui n’est même pas interprète animalier professionnel. Qu’attendre alors de ce genre de formation ?

Vous êtes aussi de plus en plus nombreux à me demander si mes formations sont éligibles au CPF. Alors, croyez-moi bien, j’aimerais énormément ! Mais cela est compliqué, et je n’ai pas pour priorité aujourd’hui que mes formations soient ma seule source de revenus ou bien d’en faire un business, donc je préfère laisser des formations accessibles en prix, et ne pas consacrer du temps et d’énergie pour les rendre finançables. C’est un choix personnel. Il y a certainement des formations éligibles et qui sont bien, MAIS, attention, il y a aussi beaucoup d’organismes de formation qui s’infiltrent dans la brèche de cette nouvelle « mode » et qui pondent des formations très chères, sans rien connaître, juste pour faire de l’argent (et séduisantes puisque éligibles au CPF).

Avant de vous lancer, renseignez-vous bien sur les personnes qui sont derrière ces formations. Si vous envoyez des mails et que vous n’avez pas de contact direct avec le formateur ou la formatrice, ou des informations claires sur son parcours, passez votre chemin.

Alors, me direz-vous, et mes formations dans tout ça ? Car oui, il y a 3 ans j’ai commencé à former des gens en présentiel, et il y a 2 ans j’ai lancé mes formations en ligne pour répondre à la demande. Pour autant, je ne cherche pas à faire du volume, mon but étant de proposer une formation qui vous permet à la fois de vous former à distance ET en même temps de bénéficier d’un coaching individuel.

Mes formations sont accessibles financièrement, divisées en 3 modules (dont 1 facultatif) et tout au long de la formation vous pouvez me contacter pour bénéficier d’un temps d’échange unique, pendant lequel je prends le temps de vous aider à lever vos blocages et vous faire progresser.

Les formations comprennent de très nombreuses vidéos, des pdf, et des exercices à faire qui sont corrigés directement par moi. Vous avez également accès à un groupe privé d’entraide et de suivi.

Mon objectif est clair, je veux être sûr que vous pratiquez par la suite correctement la communication animale, et vous ne restiez pas bloqué dans vos peurs et vos doutes, et que vous puissiez à votre tour aider les animaux :-).

Si vous souhaitez juste découvrir la communication animale, sans objectif de pratiquer pour les autres (ou juste occasionnellement) mais juste pour vous rapprocher de vos animaux, alors le niveau 1 sera déjà largement suffisant pour vous.

Au vu de la quantité d’offre sur le marché aujourd’hui, et au vu du marketing de plus de plus agressif sur le sujet sur les réseaux sociaux, j’avais besoin de poser ces mots et expliquer ma vision des choses, et exposer la vérité surtout !

Tout le monde peut apprendre, tout le monde peut réussir, MAIS cela demande du temps, de la patience, et surtout de pratiquer beaucoup ! Alors désolé de ne pas pouvoir vous vendre une énième recette magique pour que vous communiquiez dès demain avec les animaux.

Avec tout mon amour <3

Pourquoi une communication animale

Pour connaître le détail de mes formations en communication animale : Les formations en ligne

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Les « vraies » clés de la réussite pour pratiquer la communication animale !2023-09-12T15:26:43+02:00

Quel chien vous correspond ? 9 questions à se poser :

2022-03-02T14:52:10+01:00

Comment bien choisir son chien ? Quelles questions se poser ?

Vous voilà décidé, vous allez accueillir un chien chez vous. Que ce soit votre 1er chien, ou bien que vous ayez déjà eu des chiens auparavant, il convient de vous poser les bonnes questions pour le choix de la race (ou le type de chien si croisement) avant de sauter le pas !

Quand vous accueillez un chien, vous vous engagez sur une quinzaine d’années. Les erreurs de casting sont fréquentes et représentent une très grosse part des abandons et des chiens présents en refuge.

Voici donc un petit guide, afin de réfléchir à ce qui vous convient :

Quel chien selon votre type d’habitat ?

Selon si vous vous êtes en maison, en appartement, avec jardin ou non, en ville ou dans un environnement campagne, certains types de chiens seront adaptés, d’autres non.

J’attire votre attention sur le fait qu’avoir un jardin ne doit pas être un critère important, dans le sens où de très nombreux chiens sont rendus malheureux car les gens, pensant bien faire, laissent leur chien dans le jardin toute la journée et ne le promène plus. Un chien sera bien plus heureux en appartement avec grande balade tous les jours, qu’en maison avec jardin sans jamais sortir de la propriété !

En revanche, si vous êtes en appartement, en ville, et qu’il vous faut prendre la voiture pour faire des sorties sportives, il sera raisonnable de ne pas s’orienter vers des types de chiens qui ont de gros besoins de dépenses journalières ! (type husky par ex).

Si vous êtes en ville, mais avec accès à de grands espaces verts à proximité, et qu’en plus vous êtes sportif, alors un chien de taille moyenne mais qui a besoin de courir tous les jours pourra tout à fait convenir.

Définir votre taille idéale de chien :

Il conviendra le lister quelles races ou type de chien vous attirent, et de vérifier, selon leur caractère et besoins en activité si c’est adapté à votre habitat et à votre environnement. Un chien de chasse, en ville, en appartement et avec juste des sorties hygiéniques risque de vous mener la vie dure !

Quel est votre niveau d’activité physique ? Etes-vous sportif ou non ?

En fonction de ce critère, là encore cela pourra conditionner le type de chien que vous allez choisir. Il est faux de croire que gros chien = gros besoins de dépense et petit chien = canapé et peu d’activités !
Certains molosses ou très gros chiens souffrent de problèmes respiratoires ou cardiaques, ils peuvent aussi souffrir de problèmes articulaires du fait de leur poids, ce qui fait qu’ils ne conviendront pas du tout à quelqu’un qui souhaite pratiquer du canicross ou de l’agility.
Au contraire, certains petits chiens sont très sportifs et demanderont de très nombreuses balades ! 

Attention aux races de chiens à nez plat ou court sur patte avec dos long, ils peuvent rarement pratiquer des activités sportives en raison de leur hypertype.

Quelle est votre vie familiale ? Avez-vous des enfants ? De quel(s) âge(s) ?

Là encore, votre vie familiale au moment du choix du chien est à prendre en compte. Avez-vous des enfants ? Avez-vous besoin que votre chien soit gardien de la maison ? Dissuasif ? Ou bien vous souhaitez un chien de famille qui accepte facilement les enfants et qui est tolérant ?
Il est important aussi de tenir compte de vos projets. Avez-vous l’intention d’avoir des enfants dans les 2 ou 3 années à venir ? Prévoyez-vous de déménager ? 

Même si on ne sait pas toujours de quoi demain sera fait, on a souvent des projets, vous devez donc en tenir compte. Prendre un chien qui vous convient à l’instant T car vous êtes jeune, célibataire et sans enfant, c’est une chose, mais est-ce que ce type de chien conviendra toujours si vous vous mettez en couple et qu’un enfant arrive dans la foulée ? 

Idem si vous avez des projets professionnels : si vous avez beaucoup de temps à l’instant T, pensez-vous qu’avec votre profession ce sera toujours le cas, ou bien votre employeur peut-il vous envoyer en déplacement fréquemment du jour au lendemain.

Voilà donc des questions importantes à se poser, car combien de chiens de type Malinois ou molosse atterrissent à la SPA car ils ont été achetés quand Monsieur était seul, et puis finalement le chien n’est plus accepté quand des enfants arrivent (ou même un conjoint). Votre chien sera-t-il toujours une priorité dans votre vie ? Songez-y avant de le prendre.

Quelles sont vos connaissances en éducation canine ? Est-ce votre 1er chien ou non ?

Selon si c’est votre 1er chien ou non, là encore le choix de la race sera important. En effet, certaines races de chien sont plus « faciles » que d’autre, et ne sont pas à mettre entre toutes les mains. 

Si c’est votre 1er chien et que vous êtes vraiment attiré par une race plutôt jugée compliquée, serez-vous prêt à vous faire accompagner par des professionnels ? Et si oui, avez-vous prévu cela dans votre budget ?

Quelle est votre capacité financière au moment du choix ?

Un chien, ça coûte de l’argent ! Que vous le vouliez ou non. Il faut prévoir au départ les vaccins, la stérilisation ou castration, le matériel de base (Couchage, gamelles, laisses ou harnais, jeux…etc…) et surtout, le vétérinaire !
En moyenne, des études disent que le budget annuel est en moyenne à 400 € pour un petit chien sans problème de santé particulier, et à plus de 1000 € pour un grand chien.
Ce qui va surtout varier, c’est la nourriture (le budget sera forcément plus important pour un gros chien que pour un petit), et d’autres frais peuvent varier selon les races (si besoin de toilettage par ex).
Et, comme énoncé plus haut, il faut prendre en compte un budget éducation si vous en avez besoin (entre 600 et 1000 € pour 10 séances en cours particulier, moins si vous allez en club).

Bien sûr votre situation financière pourra évoluer pendant la vie du chien, mais si votre situation est mauvaise au départ, vous partez dans tous les cas sur de mauvaises bases avec lui, car vous ne pourrez pas subvenir à ses besoins qui seront importants lors de ses 1er mois de vie (si achat d’un chiot de race).

Quels sont les traits de caractères qui vous plaisent ?

Dans le choix de la race de votre chien, il convient aussi de vous poser la question si les traits de caractère qui vous plaisent sont compatible avec vous. Même s’il est difficile de savoir quel caractère aura le chien une fois adulte (pour les croisés surtout), on sait quand même que sur les chiens de race il y a des caractéristiques communes pour une race donnée. 

Un cavalier King Charles est réputé calme et docile, facile à vivre, alors qu’un Akita inu n’est pas réputé très sociable avec ses congénères. Donc, en fonction de votre caractère et style de vie (voyez-vous beaucoup de monde, verra-t-il beaucoup d’autres chiens, aurez-vous besoin de le faire garder…etc.) le choix aura son importance. 

Sinon vous risquez de vous compliquer la vie pour un paquet d’années.

Quelle est votre temps de présence à la maison ?

Ce critère aura son importance aussi selon le choix du chien. À la base, rester seul n’est pas inné chez le chien, ce sera un apprentissage important à faire dès le départ. 

Normalement, tous les chiens sont capables d’apprendre à rester seuls, la race n’entre pas en ligne de compte. Seulement, il y a quand même des chiens qui souffrent plus de la solitude que d’autres. Un chien ne fera pas forcément de bêtise, mais il sera extrêmement malheureux s’il est seul trop longtemps, tous les jours.

Chien de race ou adoption en refuge ?

Pour clore cet article, je terminerai sur le choix de l’endroit où vous prenez votre chien.
Si vous optez pour un chien de race : Choisissez bien l’éleveur ! Renseignez-vous, allez le rencontrer, demander à voir les parents si possible (au moins la mère), des tests ont-ils été fait ? Bref, cela ne s’improvise pas, donc on prend le temps. 
Si vous optez pour une race où il n’y a pas beaucoup de naissances par an, faite preuve de patiente. Il vaut mieux attendre 1 an voir plus pour avoir le chien de ses rêves dans un bon élevage, plutôt que se précipiter n’importe où et risquer d’avoir un chien issu de trafic, ou qui souffrira ensuite du syndrome de privation (mettre le lien), ou même de pathologies graves.

Si vous optez pour une adoption : rendez vous dans les refuges près de chez vous, et si vous craquez pour un chien, prenez le temps de lui rendre visite plusieurs fois, aller le promener, revenez le voir avec tous les membres de la famille… Soyez sûr que l’adoption sera mutuelle et que c’est bien ce chien qu’il vous faut. Un chien de refuge a un passé, des traumatismes parfois, alors ne lui faite pas le coup des allers – retours. 
Trop de chiens sont adoptés sur un coup de tête, et reviennent à la SPA dans les jours suivants. C’est très traumatisant pour eux, et pour le personnel du refuge.

Et bien sûr, je ne vais pas m’étaler sur ce sujet, mais on BANNIT totalement les animaleries !!!!! Plus de la moitié des chiens d’animaleries sont issu de trafic ou de mauvais élevages. En les achetant, vous ne « sauvez » pas un chien, vous alimentez simplement le trafic ! Si plus personne n’achète = le trafic cesse (CQFD).

Pour en savoir plus sur notre association dans le domaine canin : Dans le monde du chien

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Quel chien vous correspond ? 9 questions à se poser :2022-03-02T14:52:10+01:00

L’importance du parage chez le cheval

2022-10-14T17:56:48+02:00

Intérêt du parage physiologique Vs ferrage ?

On connait tous cette expression très connue ! Elle tombe sous le sens, car si votre cheval a mal aux pieds, il ne pourra vous emmener nulle part. De plus, en tant que propriétaire de chevaux, il est de votre responsabilité de veiller au bien-être et à la bonne santé de votre équidé.

Ici je vais vous parler de ce qui est important dans l’évaluation et les soins des pieds de vos chevaux, de l’importance du parage physiologique, afin de vous aider pour une meilleure prise en charge.

Comprendre la biomécanique du pied :

Un pied sain, c’est tout d’abord :

  • Des structures osseuses alignées (P1, P2 et P3)
  • Une bonne santé des structures pour que les pieds puissent supporter le poids du cheval lors des phases d’appui.

La biomécanique du pied, c’est :

  • L’amortissement par l’arrière du pied avec un dépôt sur l’ensemble glomes/ fourchette (lors de cette phase, la sole s’affaisse, les talons s’écartent (le pied « s’ouvre ») pour revenir ensuite à leur place. La fourchette et le coussinet plantaire servent d’amortisseur et jouent un rôle de pompe pour le flux sanguin.
  • La phase de basculement qui doit se faire facilement et sans effort, afin de maintenir les fléchisseurs en bonne santé.
  • La répartition naturelle du poids est de 40 % sur les postérieurs et 60 % sur les antérieurs.
Mécanisme du pied du cheval © N. Genoux

Mécanisme du pied du cheval © N. Genoux

Classification des pieds - schémas

https://www.hoovesandhorses.com/

La biomécanique du pied est influencée par le parage et la biomécanique du corps.

En quoi le fer altère la biomécanique du pied et parfois la santé du cheval ?

Rappelons l’historique du fer :

Les chevaux, à l’état sauvage, parcourent en moyenne 20 km. Au-delà, la corne va s’user plus vite qu’elle ne va se régénérer, le cheval aura donc mal au pied.

Ils étaient auparavant utilisés pour se déplacer, aussi dès l’antiquité les hommes ont cherché des moyens de prévenir l’usure prématurée des sabots de leurs chevaux. Les Romains avaient inventé l’hipposandale, qui était une pièce de métal recouvrant la corne et remontant en partie sur le sabot, maintenue par des lacets de cuir. Le fer apparaît à la fin du IXe siècle avec le métier de forgeron.

Le fer avait pour unique but de prévenir l’usure prématurée des sabots, à cette époque il n’y avait pas de notion de biomécanique ni de bien-être pour le cheval, juste une utilité pour l’homme.

En aucun cas le fer n’a été créé dans un but orthopédique dans le seul intérêt de la santé du cheval et on comprend très bien pourquoi.

De nos jours, les chevaux sont utilisés dans un but de loisir, et il est très rare que ceux-ci parcourent plus de 20 km par jour. Le plus souvent les sorties sont d’1h par jour sur du sable pour les chevaux en écurie, un peu plus pour les chevaux au pré qui vont marcher librement + quelques sorties en extérieur (rarement tous les jours !) et le plus souvent sur des sols herbeux.

Il est alors tout à fait légitime de se poser la question de l’utilité du fer de nos jours, et également sur le « pourquoi » on continue de ferrer nos chevaux ?

Quel est l’impact du fer sur le pied ?

Le fer, de par sa structure totalement rigide, emprisonne les structures du pied, et les empêche de réaliser leur phase d’expansion. Le pied n’est plus mobile, la sole primaire reste fixe, les talons ne s’écartent pas et les vibrations dans les tendons, os et ligaments sont beaucoup plus importantes étant donné que la fourchette et le coussinet plantaire ne jouent pas leur rôle d’amortisseur de manière optimale. Le flux sanguin est donc très réduit.

De plus, afin de permettre la pose du fer et des clous, il est nécessaire pour le maréchal-ferrant de laisser un peu plus de paroi, ce qui fait que le parage est rarement optimal avec le ferrage.

Le plus important = un parage correct et physiologique !

En réalité, il faut prendre les choses à la base, avant même de décider si on pose ou non un fer !

La phase la plus importante et déterminante sur la santé des structures des pieds, c’est le parage. Que l’on pose ou non des fers, si le parage est inadéquat au départ, nous n’aurons pas des pieds en bonne santé. Le cheval sera sensible, il aura des seimes, des bleimes ou des éclats sur la paroi, il pourra aussi souffrir de pourrissement de fourchette, et de bien d’autres choses encore.

Parage invasif

Ici nous avons un parage très invasif (assez classique de beaucoup de maréchaux). La sole a été creusée, la fourchette taillée, le pied est très ovale, la pince est trop longue. Ce cheval n’a aucune chance de pouvoir marcher sans fer en l’état !

L’effet pervers du ferrage, c’est que bien souvent la pose du fer ou encore les ferrures orthopédiques vont venir « masquer » les problèmes et le cheval semblera mieux, moins sensible, apte à travailler. En réalité c’est comme un pansement que vous mettez sur une plaie qui ne guérira jamais, vous ne la verrez juste plus et vous penserez que tout va bien ! A long terme, votre cheval  pourra développer de l’arthrose, des tendinites à répétitions, un syndrome naviculaire et / ou à terme une maladie naviculaire.

Ceux qui auront un travail peu soutenu, des soins adéquats en parallèle et une vie saine pourront s’en sortir un peu mieux car l’impact sera moins important. Pour les autres, on pensera, à tort, que le cheval a été trop sollicité, que c’est génétique ou encore que c’est « juste un accident ».

Le délai idéal entre 2 parages pour que les structures restent bien à leur place et soient saines est d’environ 4 à 6 semaines, voire moins pour certains chevaux et selon l’environnement. Hors le délai moyen entre 2 ferrures est plutôt de 8 semaines.

Qu’est-ce qu’un parage physiologique ?

En prenant en compte la biomécanique du pied, on recherche évidemment que le cheval puisse déposer correctement en talons, que la phase de basculement soit facilitée, que les phalanges soient alignés et un appui sur la sole périphérique et non sur la paroi.

On veut donc :

  • Un pied non contracté (une fourchette large mais pas trop proéminente)
  • Une fourchette à la même hauteur que les talons
  • Des talons à leur place, c’est-à-dire à la fin des lacunes latérales
  • Un angle de muraille dans l’alignement du paturon
  • Une couronne parallèle au sol vue de face
  • Un bon breakover et mustang roll (chanfrein)
Sole du cheval anatomie

Pour conclure sur ce chapitre, mieux vaut des fers posés sur un bon parage qu’un cheval pieds nus avec un parage non-adéquat. (L’idéal étant bien sûr un bon parage et le cheval sans fer !)

Est-ce que le pied nu est adapté pour tous les chevaux ?

Nos chevaux ne naissent pas avec les fers aux pieds, je pense qu’on peut donc en déduire que OUI, tous les chevaux devraient pouvoir rester pieds nus.

La réalité n’est pas toujours aussi simple malheureusement. Le tout est de se poser les bonnes questions et de comprendre pourquoi votre cheval n’arrive pas à rester pieds nus.

J’entends et je lis beaucoup d’idées reçues sur le pied nu, c’est dommage car ces croyances empêchent de se poser les bonnes questions et donc d’apporter les bonnes solutions.

Je dirais pour commencer que si tous les chevaux peuvent rester sans fer, le pied nu ne conviendra pas en revanche à tous les cavaliers. C’est avant tout les contraintes (travail, environnement, mauvais soins…) apportées par les propriétaires qui vont faire qu’ils vont se convaincre qu’il faut ferrer et que c’est normal. Le tout est d’être honnête avec soi-même. Ce n’est pas pour le bien du cheval qu’on pose des fers, mais uniquement pour le confort du cavalier !

En fait, si les propriétaires de chevaux accédaient aux bonnes informations (et c’est ce que vous faites en lisant cet article !), ils comprendraient qu’ils pourraient procéder à des aménagements qui permettraient soit dans le meilleur des cas que leur cheval évolue sans fers, soit de prendre la décision de ne le ferrer que quelques mois dans l’année (pendant la saison de concours par ex, ou pendant la saison des randonnées…). Ainsi, ils limiteraient l’impact négatif des fers, et surtout leur cheval bénéficierait toute l’année d’un parage correct, ce qui, on l’a vu plus haut, reste le plus important.

Je ne veux pas rentrer ici dans la guéguerre qui oppose les maréchaux et les podologues équin, car pour moi il est essentiel que les propriétaires de chevaux sachent évaluer eux-mêmes le travail du professionnel. Il y a des maréchaux qui vont faire un très bon parage et poser des fers légers, qui impactent le moins possible. Ils seront de très bons conseils et sauront aussi dire quand il n’y a pas besoin de fers.

Il a y en revanche des maréchaux qui ne pensent qu’à la pose du fer, ils ne vont pas du tout parer correctement (je vois tellement de chevaux avec des pinces longues, des talons totalement migrés et encore bien d’autres horreurs). Le plus souvent quand l’état du cheval se dégrade ils vont juste proposer une ferrure orthopédique (ce qui ira un temps car cela reste un leurre) ou encore poserons des plaques en vous disant que votre cheval est sensible ou bien qu’il a les pieds plats et « qu’on ne peut rien faire ! » ce qui est bien entendu faux. Là encore la pose de plaque 365 jours par an ne vient agir que comme un pansement, sur une problématique interne ou externe qui ne sera jamais réglée !

De la même manière, il y a aujourd’hui des podologues très compétents, et d’autres qui n’ont qu’une très mince connaissance des pathologies des pieds et n’accompagnent pas bien les chevaux sensibles. Ce qui va convaincre les propriétaires que leur cheval n’est pas fait pour être pieds nus et vont référer.

Au lieu d’opposer les 2 professions, on devrait plutôt voir comment réformer la formation de maréchalerie, et qu’elle soit ouverte à tous, avec un module forge optionnel pour ceux qui ne souhaitent pas poser de fers. Ainsi tous les chevaux bénéficieraient d’un parage correct, fer ou pas fer.

Parage naturel et physiologique

Parage physiologique (pieds en cours de réhabilitation)

La sol n’est pas creusée, la fourchette n’a pas été taillée, juste quelques parties mortes retirées.

Parage naturel et physiologique

Les pieds de ce cheval sont très migrés, la corne est cassée en plusieurs endroits et il présente d’autres pathologies (descente distale, hight / low…)

Parage naturel et physiologique

Ici on voit que les pieds sont très contractés, les glomes ressortent beaucoup au dessus des fers.

Ce cheval à les pieds très ovale et les pinces trop longues. 

Tout d’abord, si votre cheval a été ferré de longues années, il va forcément y avoir une phase d’acclimatation, qui sera plus ou moins longue selon le cheval.

Vous êtes habitués à marcher avec des chaussures. Si vous allez dehors pieds nus dans l’herbe, ou sur du sable, ça ira, cela pourra même être agréable. Mais si vous le faites pendant 3 heures, vos pieds vont commencer à s’échauffer, à être douloureux. Si vous allez directement sur des cailloux, même 3 minutes ce sera déjà trop ! Et bien le cheval, c’est pareil !

Voici les éléments qui vont impacter la durée de la transition :

– Est-ce que le cheval avait un parage correct avant le retrait des fers ? Si la réponse est non, la transition sera plus longue car il faudra du temps pour que les structures du pied reviennent à leur place. Un pied qui fonctionne à nouveau, c’est douloureux pour le cheval au départ !

– Est-ce que votre cheval a une bonne alimentation ? La question mérite d’être posée car on pense tous que nos chevaux sont nourris correctement, mais en réalité c’est loin d’être toujours le cas ! Une mauvaise alimentation aura un impact sur la qualité de la corne et des structures, ce qui va créer de la sensibilité.

– Est-ce que votre cheval a un bon environnement ? Est-ce qu’il marche assez la journée ?

– Est-ce que vous avez suffisamment de temps à consacrer à la transition ?

– Votre cheval souffre-t-il déjà d’une pathologie ? Naviculaire, fourbure, remodelage osseux…

Un pied sensible, c’est toujours la conséquence de quelque chose. Alors si au bout de quelques semaines votre cheval ne s’habitue pas du tout et son état se dégrade, il est primordial de vous faire accompagner par un podologue compétent  ou un professionnel en biomécanique et physiologie équine, et / ou vétérinaire, qui vous aiderons à chercher la cause.

Dès lors que votre cheval souffre d’un problème, il faut toujours chercher la cause ! Sans quoi les symptômes deviendront à leur tour des causes d’autres choses….

Bien entendu, en parallèle de chercher les causes de la sensibilité des pieds de votre cheval, vous devez prendre en charge ses douleurs et vous pouvez utiliser des hipposandales, des bandes de plâtre, ou encore des antidouleurs s’il souffre d’une pathologie médicale diagnostiquée par le vétérinaire. Ensuite le temps fera son œuvre.

Une transition pieds nus c’est une rééducation, et il n’existe pas de rééducation sans inconfort ! Mais pour la santé de votre cheval, cela vaut le coup à long terme.

Quels effets bénéfiques pour mon cheval et quelles pathologies j’évite ?

A long terme, vous permettez à votre cheval d’évoluer de manière optimale. Il aura un bon retour sanguin, des structures saines, des os, tendons et ligaments en bonne santé, et également de ne pas avoir de fers va permettre une meilleure évacuation des toxines de son organisme.

Vous allez également prévenir le risque de syndrome ou maladie naviculaire, vous limiterez l’arthrose ou l’évolution de celle-ci s’il y a en a déjà, et également il y a un bien meilleur taux de guérison de fourbure chez les chevaux pieds nus. En effet, un parage physiologique est indispensable dans le traitement de la fourbure, et avec des pieds sains vous risquez moins de récidive dès lors que le SME est bien pris en charge.

Pour l’anecdote, une amie avait sa jument fourbue avec une traverse des 4 pieds de la P3 ! La jument souffrait et le vétérinaire devait venir le lundi pour une euthanasie. Cette amie a embarqué sa jument dans une clinique où elle a été prise en charge par une spécialiste du pied nu. En 4 mois elle était considéré comme guérie, et elle est toujours en vie aujourd’hui, elle marche normalement et sa propriétaire avait même pu refaire des balades avec.

Auparavant, la jument avait été suivie par le vétérinaire et le maréchal-ferrant, qui avait posé des fers à l’envers. En 3 mois son état n’avait fait que se dégrader. En effet, le SME était mal géré, et les fers empêchaient une bonne évacuation des toxines. L’organisme était saturé et la fourbure s’aggravait.

Combien de chevaux sont morts de fourbure mal soignée et mal prise en charge ? Je n’ai pas de chiffre mais je suis certaine que c’est dans tous les cas 1 de trop !!!!

Mon cheval déclaré naviculaire a pu mener une vie normale après le retrait des fers et la prise en main d’un bon parage, car il n’avait en réalité qu’un syndrome naviculaire, j’ai donc ainsi empêché une aggravation de son état. Chez lui les dégâts causés par un mauvais parage et les fers ont été en grande partie irréversibles et il souffre aujourd’hui de beaucoup d’arthrose. Mais aurait-il atteint l’âge de 31 ans si je l’avais laissé ferré ? J’ai de gros doutes…

Pour conclure cet article, voici les points que vous devez obligatoirement retenir :

  • Une bonne biomécanique du pied est indispensable, fers ou pas fer
  • Cela passe par un parage physiologique et un cadre de vie adéquat
  • Un mauvais parage combiné à des fers aura OBLIGATOIREMENT un impact négatif sur votre cheval, avec un jour où l’autre une pathologie (pas nécessairement au niveau des pieds).
  • Si votre cheval rencontre un problème récurrent, vous devez chercher la cause et la traiter.
  • Une bonne transition pied nu se fait avant tout avec un bon accompagnement et les bonnes informations ! Sinon c’est l’échec assuré
Parage physiologique

Une transition réussie et un pied devenu sain !

Merci à Mélissa Laflamme (ML Bioparage) pour les photos, ses explications et son travail. Merci à l’équipe MSS pour les formations de qualité proposées.

Besoin d’aide avec les pieds de votre cheval ? Une problématique récurrente au niveau de sa santé, tendinite, boiterie, problème locomoteur ? Contactez-moi pour une évaluation biomécanique et physiologique complète de votre cheval !

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L’importance du parage chez le cheval2022-10-14T17:56:48+02:00

Quand et pourquoi éduquer son chien ?

2021-08-24T17:42:14+02:00

Pourquoi vous ne devriez pas attendre pour éduquer votre chien ?

Depuis quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, vous êtes devenu le gardien d’un nouveau compagnon ? Afin de respecter ses besoins, vous possédez tout le matériel nécessaire à son bon entretien y compris une valise remplie de jouets ? Parfait, mais avez-vous pensé à l’éducation de votre animal ? Si vous vous demandez pourquoi cela pourrait être intéressant d’éduquer votre chien et pourquoi faut-il faire cela au plus tôt, c’est article va vous aider.

L’éducation canine de bonne heure permet d’éviter les problèmes de comportement de votre chien :

En effet, votre chiot lorsqu’il arrivera dans sa nouvelle demeure risque de tester ce qu’il peut faire et ne pas faire. Il est alors important de lui faire comprendre ce qui lui est autorisé et ce qui ne l’est pas. Par exemple, certains gardiens ne souhaitent pas que le chien monte sur le canapé ou aille dans les chambres, il est alors important de lui expliquer dès le début. Le chiot ou le chien en général a besoin de cohérence pour se sentir épanoui. Si un jour il est autorisé mais pas le lendemain, il risque de ne pas comprendre pourquoi un tel changement apparait.

Il en va de même pour les problèmes de comportement. L’anxiété de séparation est un problème que rencontre de nombreux maîtres. Il s’agit d’un comportement chez le chien qui ne supporte pas de rester seul, il va alors aboyer, hurler ou détruire des objets jusqu’à votre retour. Au-delà des dégâts matériels, lors de vos absences avec un chien faisant de l’anxiété de séparation, celui-ci est très malheureux et peut même se blesser en fonction de ce qu’il détruit. Il est donc important de savoir dès le début comment vous absenter sans que votre chien ne l’associe à un abandon et pour cela, l’éducation canine vous aidera énormément.

Vous êtes responsable de votre animal

Lorsque l’on prend un animal, le gardien a une certaine responsabilité envers son animal mais aussi l’entourage lors des sorties en extérieur. En effet, vous ne devez pas faire subir les problèmes de comportement de votre chien au monde extérieur. Si par exemple, votre chien est réactif aux autres congénères, c’est à vous de lui permettre d’éviter ce comportement en lui faisant prendre des cours. Par ailleurs, un chien réactif a besoin de rencontrer un éducateur ou comportementaliste au plus vite afin que le comportement ne s’ancre pas plus. Au-delà des problèmes de comportement, il est important de comprendre que la seule personne qui pourra améliorer le comportement de votre animal, c’est vous. Votre chien lui, ne sait pas ce que vous attendez de lui chez vous ou dans la rue. En lui montrant la direction que vous souhaitez qu’il prenne, il sera plus heureux et vous renforcerez votre complicité.

L’éducation canine permet d’éviter les conflits

En montrant les bons codes à votre chien, il comprendra rapidement ce que vous attendez de lui et vous éviterez ainsi le conflit. Il faut alors se montrer cohérent dans les ordres que vous lui donnerez afin qu’il conserve une part de liberté. En éduquant votre chien, vous pourrez installer un climat beaucoup plus calme et serein en évitant les conflits. Le conflit est d’ailleurs quelque chose que le chien déteste, il aime tellement son maître qu’il est malheureux s’il se fait disputer sans comprendre la cause. L’erreur la plus fréquente est par exemple, lors de l’apprentissage de la propreté. Vous avez laissé votre chien tout seul chez vous pendant une à deux heures et lors de votre retour, il a fait ses besoins dans le salon. Le réflexe de beaucoup de maîtres est de disputer le chien, or, celui-ci l’aurait associé à un mauvais comportement s’il avait été pris sur le fait. Lorsqu’il est disputé quelques instants après votre retour, il peut avoir l’impression que vous n’êtes pas content de le voir.

En comprenant davantage la psychologie canine, vous vous permettrez de passer de meilleurs moments avec votre animal, il vous le rendra alors au centuple. Aussi, il ne faut pas oublier que bien que votre chien représente une partie de votre vie, vous avez votre emploi votre famille etc. Pour votre chien, il n’y a que vous. Vous êtes sa seule famille et sa seule source de préoccupation. Voilà pourquoi il est important de passer avec lui des moments positifs qui rendront alors toute la famille heureuse.

Comprendre pourquoi votre chien fait des bêtises

Le plus souvent, les gens allant voir un éducateur canin pour leur chien s’y rendent car il fait des bêtises. Sachez toutefois qu’il est possible de comprendre, en tant que gardien, pourquoi votre animal a un tel comportement. Si par exemple, il présente une anxiété de séparation, il y a de grandes chances qu’il détruise des objets lors de votre absence. C’est alors pour exprimer qu’il est malheureux que votre chien fait cela. Il est stressé et se sent mal dans sa peau. En tant que son gardien, vous devez l’aider à aller mieux. Si votre chien est craintif des feux d’artifices, il peut aussi reproduire ce comportement, il faudra alors l’aider à vaincre sa peur. Cela passe alors par des cours d’éducation canine afin de réaliser une désensibilisation au rythme de votre compagnon à 4 pattes.

Pour des questions de sécurité

Avoir un chien éduqué peut aussi vous rassurer concernant sa sécurité tout comme la vôtre. En ayant un chien connaissant les ordres de base comme le rappel (le chien revient vers vous) et le « Stop » (le chien s’arrête et ne repartira qu’après avoir entendu votre ordre), vous pouvez faire des promenades en liberté en toute sécurité. Vous savez que même à distance, votre chien comprendra ce que vous lui demandez et lui sera plus heureux de pouvoir se dépenser sans laisse ou longe.

Aussi, vous avez un chien pour environ une dizaine d’année, autant que la vie de votre animal se passe correctement afin de renforcer votre relation dès le début. Tout le monde sera plus heureux ainsi.

Si vous souhaitez le faire garder par quelqu’un de votre famille, il est plus facile de confier un animal éduqué qu’un chien qui ne sait pas comment se comporter en extérieur. Les cours d’éducation canine permettront à votre animal de comprendre ce que vous attendez de lui mais aussi et surtout, ils vous permettront de savoir comment vous adapter à votre chien. La démarche de l’éducation doit en effet aller dans les deux sens. Si par exemple, vous rêviez d’un animal qui aille se baigner dans la mer ou dans le lac voisin mais qu’il n’apprécie pas ce moment, il faudra alors faire une concession sur cela car ce qui importe le plus c’est que votre animal soit heureux avec vous.

Plus en sécurité avec les enfants

L’éducation canine permet aussi de donner des limites à votre animal, il saura ce qu’il peut et ne peut pas faire. Si vous avez des enfants ou qu’il y en a dans votre entourage, il est important pour des questions de sécurité que vous preniez quelques cours d’éducation canine avec votre chien. Vous pourrez ainsi lui dire ce qu’il peut et ne peut pas faire avec les enfants. Bien souvent, le chien adapte ses mouvements avec sa force avec les plus petits.

Prendre des cours d’éducation peu importe la taille du chien

Que vous ayez un Berger Allemand ou un Chihuahua, il est important de prendre des cours d’éducation canine rapidement. L’apprentissage des mauvais comportements est rapide et parfois difficile à changer. Aussi, la hauteur ou la race du chien ne font pas d’exception, il est important de ne pas négliger cette étape de la vie du chien afin qu’il soit le plus heureux possible.

L’éducation canine est un passage quasi obligatoire pour tous les chiens. Idéalement, afin que vous partiez sur de bonnes bases et que vous renforciez votre complicité avec votre animal, vous apprendrez aussi comment il fonctionne et cela pourra être très enrichissant pour vous. Pour de multiples raisons, il est important de commencer cela au plus vite. L’apprentissage des comportements sera alors plus rapide et plus simple et votre chien sera plus heureux qu’auparavant. Aussi, comme le chien apprend plus rapidement lorsqu’il est petit, vous gagnerez du temps plutôt qu’en réalisant son apprentissage lorsqu’il aura 2 ou 3 ans. Certes il sera plus calme mais certains exercices seront plus longs à apprendre pour lui. L’éducation est aussi un moyen de découvrir le couple que vous pourriez former sur différentes disciplines canines.

Education du chien

En plus de l’éducation que vous apporterez à votre chien, vous pouvez décider de pratiquer différentes disciplines avec lui, afin de renforcer votre relation mais également pour répondre à ses besoins physiologiques (certains chiens ont besoin de beaucoup se dépenser).

Agility / canicross / canivtt / obéissance / obé-rythmée / flyball / pistage / troupeaux / poursuite à vue sur leurre  ou encore l’obéjump ! 

Le choix est grand !

Pour en savoir plus sur l’obéjump et notre association : Dans le monde du chien

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Quand et pourquoi éduquer son chien ?2021-08-24T17:42:14+02:00

La mise à la retraite du cheval – les bonnes pratiques

2022-04-25T16:33:40+02:00

Mettre son cheval en retraite :

S’il est une étape importante dans la vie du cheval, il s’agit bien de sa retraite. En fonction de la vie de l’animal, il est possible que l’âge puisse varier considérablement. Afin d’anticiper cela, il est vivement conseillé de prévoir et d’anticiper la mise à la retraite de votre cheval dès les premiers instants de vie que vous partagez ensemble. Si vous ne savez pas comment faire pour que ce changement de vie se passe au mieux pour votre cheval, voici tous nos conseils.

L’anticipation, la clef pour réussir :

La mise à la retraite chez le cheval ne se décide pas du jour au lendemain. Les conséquences sur l’animal peuvent sinon être dramatiques. Aussi, la majorité des chevaux vivent aujourd’hui en box tout au long de leur vie, si la transition entre vie au box et vie au pré ne se fait pas correctement et au rythme de l’animal, il ne comprendra pas pourquoi il passe d’un quotidien actif avec un travail régulier à plus de travail du tout. Ce que nous vous conseillons donc, c’est de préparer la retraite de votre cheval rapidement. Même si vous l’avez assez jeune, il n’est pas à l’abri d’une blessure qui pourrait lui causer une retraite anticipée. Il faudra ainsi savoir ou vous souhaitez le mettre par la suite. Vous pourrez ainsi lui prévoir une transition vers sa nouvelle vie tout en douceur.

Quand mettre son cheval à la retraite ?

Il n’est en effet pas toujours simple de trouver le bon moment pour mettre son cheval à la retraite. En fonction de la vie et de la santé de votre animal, il peut arriver que certains aillent à la retraite après 20 ans. Tandis que les chevaux de concours ou de courses, y seront généralement vers 15 ans, voire avant. Il n’y a donc pas d’âge idéal, il faut surtout s’adapter à ce que vous dit votre cheval. S’il boite plus régulièrement qu’avant sans cause médicale. Au moment de le travailler, vous pourrez aussi remarquer qu’il manque d’envie. Certains manifestent cela en étant réticents au montoir alors qu’avant ce n’était pas le cas. Une légère baisse d’appétit peut aussi être observée. S’il est plutôt d’un tempérament joyeux d’habitude, il sera plus du genre à vouloir rester dans son coin sans s’occuper de vous. C’est alors la façon qu’il a de vous montrer qu’il est temps de passer à autre chose pour lui.

Y-a-t-il une période idéale pour la mise à la retraite ?

S’il n’y a pas d’âge idéal pour la nouvelle vie de votre compagnon, il peut y avoir une période plus propice qu’une autre pour la retraite de votre animal. Bien souvent, elles ont lieu fin août ou alors, début mars. Ces deux périodes correspondent à la fin des saisons de concours ou alors, au retour des beaux jours. En fonction de l’utilisation de votre cheval, l’idéal est tout de même le printemps. Cet argument est d’autant plus vrai pour un cheval âgé par rapport aux divers rhumatismes qu’il peut avoir. L’hiver étant plus humide, il est pour lui plus difficile à supporter. En mettant votre cheval en pâture au début du printemps, il a le temps de s’habituer à sa nouvelle vie avant de préparer l’hiver arrivant.

Comment bien préparer son cheval pour la retraite ?

La transition de la vie active à la vie au pré doit se faire progressivement. Surtout, elle doit se faire au rythme de votre cheval. Par exemple, il est conseillé de continuer d’alimenter de la même façon votre cheval. Aussi, s’il a passé plus de 15 années au box, il lui faudra évidemment du temps pour retrouver la vie qu’il avait étant poulain s’il a vécu en troupeau. Il devra donc réapprendre les codes sociaux et s’habituer en douceur à ce nouveau mode de vie. Si l’on compare, essayez d’imaginer à quel point il pourrait être difficile de passer d’une vie très active en pleine ville à, du jour au lendemain, la vie dans une maison en pleine campagne. Vous seriez probablement chamboulé et même un peu perdu ? Pour votre cheval, c’est la même chose.

L’apprentissage progressif de la vie au pré :

Si votre animal a passé une longue partie de sa vie au box, il lui sera utile de retourner progressivement au pré. Vous pouvez alors commencer par de petites sessions au paddock. Comme l’objectif est de lui apprendre la vie en troupeau, lorsque vous remarquerez qu’il se plait au pré, n’hésitez pas à continuer en mettant avec lui un congénère avec qui il s’entend bien.

Ne pas arrêter tout de suite le travail :

Si votre cheval était habitué à travailler tous les jours, ou plusieurs fois par jour, mieux vaut ne pas arrêter de le travailler du jour au lendemain. Vous pouvez, comme pour la vie au pré, y aller progressivement. Evidemment, s’il n’y a pas de contrindications données par le vétérinaire. L’idéal est donc de remplacer les séances intensives par de plus petites séances ou par des promenades. Si votre cheval aime une discipline, il est aussi conseillé de continuer en diminuant l’intensité ou la fréquence des séances. Prenons le cas d’un cheval qui aime beaucoup l’obstacle, il pourrait alors ne pas comprendre pourquoi il ne saute plus alors qu’il aime vraiment cette discipline. Pour y aller en douceur, diminuez la hauteur des barres et la difficulté des exercices. Arrêter trop brutalement peut créer des problèmes de santé pour votre cheval.

Continuer même après la mise à la retraite :

Pour que votre cheval continue de se sentir bien dans ses pattes une fois l’heure de la retraite arrivée, il est fortement recommandé de continuer quelques sorties. Les promenades montées s’il le peut encore sont idéales pour maintenir au beau fixe le moral de votre compagnon. Il ne faut pas penser que sa mise à la retraite puisse rimer avec plus que quelques visites ponctuelles. Votre cheval étant habitué à la présence de l’homme et particulièrement de son gardien aura besoin de vous voir pour se sentir bien.

Comment gérer le premier hiver du cheval retraité ?

Pour un cheval ayant longtemps vécu au box, le premier hiver peut être assez rude à supporter pour lui. Si vous remarquez qu’il n’arrive pas à fabriquer assez de poils, il peut être bien de le couvrir, sinon ce n’est pas nécessaire. S’il perd de l’état, il pourra aussi être envisagé de le complémenter. Il existe des compléments pour chevaux âgés qui peuvent ainsi l’aider pour avoir de bonnes défenses immunitaires. Lors des hivers suivants, cela se passe généralement bien car votre compagnon sera alors parfaitement habitué et épanoui dans sa nouvelle vie.

En quoi la communication animale est un réel atout pour votre cheval ?

La communication animale est en effet un outil qui a su faire ses preuves à de nombreuses reprises pour la mise à la retraite des chevaux. Elle permet de préparer le cheval à son nouveau mode de vie. Surtout, cela permet de vraiment respecter les étapes et d’aller au rythme du cheval et non, à celui du cavalier. La communication animale permet également de trouver le bon moment pour la retraite, c’est-à-dire, le moment ou votre cheval montrera divers signes montrant qu’il ne veut plus cette vie là. Grâce à la communication animale, vous connaîtrez le bon moment et vous adapterez tout le processus de mise à la retraite de votre animal, en fonction de lui. Lui expliquer les changements de vie montre que cela se passe toujours mieux pour lui. Aussi, l’accompagner dans les diverses étapes permet qu’il se sente mieux dans ses sabots rapidement. Ainsi, la communication animale est un outil précieux qui permet à votre animal de voir la mise à la retraite comme un moment heureux et non pas comme un abandon.

cheval

La mise à la retraite est une étape importante dans la vie du gardien mais aussi et surtout, pour l’animal. L’idéal est qu’il faut prévoir rapidement la future vie de votre cheval pour que celle-ci se passe correctement. Aussi bien physiquement et surtout mentalement, il s’agit d’un moment de la vie ou votre compagnon aura besoin de soutien et de présence. L’une des principales raisons pour laquelle votre cheval ne vit pas bien sa retraite est qu’il se sent abandonné. Bien qu’il ne puisse plus être monté, vous êtes pour lui son véritable ami et il a alors besoin de vous et de vous voir souvent. Ainsi, il sera alors heureux et épanoui tout au long de sa vie et l’arrêt de sa carrière sera vécu comme un moment vraiment positif.

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La mise à la retraite du cheval – les bonnes pratiques2022-04-25T16:33:40+02:00

3 cas où l’aromathérapie a été bénéfique pour les animaux

2021-08-24T17:45:47+02:00

3 fois où les huiles essentielles ont aidé les animaux !

Comme vous le savez, je suis praticienne en aromathérapie appliquée aux animaux. Je préconise de plus en plus dans le cadre de mes séances des protocoles adaptés pour les animaux que je suis en communication animale ou soin énergétique, et les résultats sont tellement encourageants que je souhaite développer cela encore plus 🙂

MISE EN GARDE : L’utilisation des HE nécessite des connaissances, il faut se former ou s’informer avant l’utilisation. Pour les animaux, il ne s’agit pas d’appliquer les mêmes synergies que pour les humains ! En effet les animaux sont plus sensibles, nous ne pouvons pas utiliser avec eux les mêmes HE et dans les mêmes proportions. Il faut donc faire appel à un professionnel si vous n’êtes pas sûr d’avoir les connaissances suffisantes.

Voici 3 cas où les huiles essentielles ont grandement aidé l’animal et son gardien :

Protocole appliqué sur une ponette : la problématique de la ponette c’est d’avoir des difficultés à l’obstacle, elle refuse souvent, et quand elle saute elle fait des sauts en cloche. Sa cavalière ne comprend pas et souhaite améliorer la confiance de sa ponette dans le travail. Lors de la séance la ponette exprime qu’elle n’est pas très expérimentée et assurée (contrairement à sa cavalière qui est très sûre d’elle), et elle sent qu’elle a du mal à passer le dos au moment du saut. Ça coince et elle a peur d’avoir mal. La tension semble être au niveau du dos, juste après le garrot, mais s’étend sur toute la ligne dorsale et l’extension cervicale semble aussi difficile.
Après discussion avec ses gardiens, il est établi que la ponette n’a jamais vu le dentiste (donc possible chaîne de compensation liée à un déséquilibre de la mâchoire). Les pieds sont OK et le matériel utilisé aussi. Il est donc convenu que la ponette doit voir le dentiste, puis l’ostéo ensuite afin de voir si la tension dorsale disparaît.
En attendant, pour aider la ponette et sa cavalière je préconise une synergie à appliquer en massage, pour échauffer le dos avant la séance et détendre après la séance. Aussi, je préconise une huile essentielle à lui faire sentir avant chaque séance de saut, afin de la réconforter, lui apporter assurance et confiance en elle.

Résultat –> J’ai eu un retour très positif suite à la mise en place de cela. Les séances se passent bien, les quelques petites séances de saut n’ont donné lieu à aucun refus, et le dentiste est prévu prochainement. Nous verrons pas la suite si mon ressenti était le bon, mais en attendant j’ai pu proposer une solution afin de ne pas laisser la ponette dans l’inconfort et risquer qu’elle se plante définitivement.

Protocole appliqué sur une pouliche : Cette pouliche à 1 ans ½, elle n’a jamais été séparé de sa mère et n’a jamais changé d’endroit. Sa mère étant trop conciliante avec elle et les autres chevaux du troupeau aussi, la pouliche à un gros caractère et ne s’est jamais sevrée ! Afin de soulager la jument et de permettre à la pouliche de s’épanouir avec des poulains de son âge, il est décidé de la placer chez un éleveur qui la prendra en charge quelques mois. J’ai effectué une séance de communication animale la veille de la séparation avec la mère et la pouliche. La pouliche a eu des fleurs de bach le jour J. Le transport c’est bien passé, et la séparation a été très facile pour la mère. En revanche, la pouliche n’a pas du tout accepté et pendant 2 jours elle s’est fortement énervée ! Afin de l’aider, je suis venue la voir avec ma mallette d’HE. J’ai sélectionné 5 HE à lui faire sentir. Elle en a écarté 2 et a eu un très fort intérêt pour 2 HE, j’en ai mis 1 de plus qui me semblait pertinente.

Résultat –> Après seulement 2 jours elle avait retrouvé la sérénité et a accepté la mise en contact avec une autre pouliche ! Pari gagné ! Elle va pouvoir s’épanouir avec des poulains de son âge et retrouvera son troupeau dans quelques mois, tout en ayant limité le traumatisme et éviter qu’elle se blesse en s’énervant. Elle vit mieux la séparation et sa gardienne est plus sereine.

Protocole appliqué sur des chiens craintifs : C’est le cas où on me contact le plus je crois pour les chiens, pour des séances de communication animale. Les chiens peuvent-être craintifs pour différentes raisons : mauvais sevrage et syndrome de privation, absence d’éducation reçue, traumatisme vécu (attaque, accident, abandon, l’animal a été battu…)… bref les raisons sont multiples, parfois elles sont connues, et parfois c’est la séance qui va révéler la cause et ce que l’animal ressent.
Il arrive que la séance de CA seule suffise à régler le problème, mais c’est assez rare. Alors, pour aller plus loin et aider l’animal, je préconise un protocole en aromathérapie. Le but étant ici de stabiliser l’animal émotionnellement, et lui permettre d’appréhender son environnement de manière plus rationnel et dans un bon état d’esprit. Très utile aussi si les gardiens vont entamer des séances avec un éducateur canin, afin que les séances soient optimums.
Dans ce cas, je suggère toujours les 3 ou 4 même HE, et il y a un calibrage à faire avec le chien (comme pour la pouliche), c’est l’animal qui choisit les huiles qui vont lui faire du bien. En principe on en sélectionne 2 sur les 3 ou 4 de départ. Il arrive que l’animal n’en accepte qu’une seule.
J’ai de bons retours sur ces cas, et quand il n’y a pas d’amélioration il faut alors réfléchir à autre chose : autres HE, ou fleur de Bach, ou l’associer à un soin énergétique…etc… mais quand les gardiens ne baissent pas les bras et reviennent vers moi, on finit toujours pas trouver une solution 😉

Voilà pourquoi je suis de plus en plus convaincu par l’aromathérapie pour les animaux. Je l’utilise aussi d’ailleurs de plus en plus pour moi à la maison et les résultats sont top !!!! Prenez-contact avec moi si vous souhaitez en savoir plus ou si vous avez une besoin spécifique.

Toutes mes séances sont sur-mesure pour m’adapter à chaque animale, chaque situation et chaque personne 🙂

Flyer téléchargeable sur mes prestations d’aromathérapie

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3 cas où l’aromathérapie a été bénéfique pour les animaux2021-08-24T17:45:47+02:00

Animal perdu, trouvé ? que faire ?

2021-08-24T17:46:52+02:00

Vous avez trouvé un chat ou un chien ? ou encore vous avez perdu votre animale ? Voici des pistes pour vous aider à savoir quoi faire :

Les communicants reçoivent beaucoup de demandes pour des animaux perdus. Comme déjà expliqué ICI je ne pratique pas sur les animaux perdus, et il me semble qu’il y a beaucoup de choses à faire avant de penser à la communication animale dans ce cas de figure (même si dans un 2nd temps cela peut-être une aide précieuse bien sûr).

Voici un petit tour d’horizon pour savoir quoi faire lorsque vous perdez ou trouvez un animal. Je vais tenter de passer en revue tous les cas de figures 🙂

Perte d’un chat ou d’un chien :

  • Dès que vous constatez la disparition, commencez déjà par faire le tour du voisinage pour savoir si les gens ont vu l’animal. Pensez également à faire le tour des commerçants.
  • Prévenez les refuges, fourrière, et vétérinaires les plus proches. Cela permettra qu’ils vous préviennent plus rapidement si on leur apporte votre animal.
  • Prévenez également la mairie de votre commune et la police municipale. Cela permettra qu’il vous identifie en tant que propriétaire si quelqu’un rapporte votre animal aux autorités.
  • Si votre animal est identifié (et j’espère qu’il l’est !) prévenez aussi l’ICAD au 0810 778 778 afin qu’il déclare l’animal comme perdu (ou volé)
  • Editez des affiches et quadrillez le quartier. Certaines personnes qui trouvent un animal le garde chez eux et ne pensent pas à alerter les différents organismes.
  • Mettez une annonce sur internet, sur le pet alert de votre département et surveillez chaque jour au cas-où quelqu’un mette un poste sur un animal trouvé qui correspondrait au vôtre.
  • Enfin, une fois que tout cela est fait, si vous n’avez aucune nouvelle vous pouvez vous mettre en relation avec des communicants afin de tenter d’en savoir plus sur le lieu où se trouve l’animal, s’il est en bonne santé, s’il est parti de son plein gré ou non…etc…

Vous avez trouvé un chien ou un chat :

Ici, on va reprendre les mêmes points afin de croiser les informations que la personne qui a perdu l’animal aura pu diffuser, à savoir –>

  • Si l’animal est blessé, bien entendu la 1er chose à faire est de le soigner ou l’emmener chez le vétérinaire le plus proche
  • Contactez les refuges, fourrière, et vétérinaires les plus proches. Si la personne qui a perdu son animal à fait la même chose de son côté, vous pourrez être mis en relation rapidement avec le propriétaire de l’animal.
  • Prévenez également la mairie de votre commune et la police municipale, pour les mêmes raisons.
  • Vérifier si l’animal à un tatouage. Si c’est le cas, appelez l’Icad pour avoir les coordonnées du propriétaire. Si non, emmenez l’animal dans une SPA ou chez un vétérinaire pour vérifier s’il a une puce d’identification. Si c’est le cas, ils appelleront le propriétaire.
  • Vérifier dans votre quartier s’il n’y a pas des affiches, demandez aux commerçants.
  • Vérifier sur pet alert si une annonce correspond à l’animal trouvé, si non mettez une annonce pour animal trouvé.
  • Si vous ne pouvez pas garder l’animal chez vous, déposez-le à la fourrière ou la mairie si ce sont eux qui prennent en charge les animaux errants (appelez en 1er la mairie, ce sont eux qui vous diront où et quand déposer l’animal).

Je me dois de rappeler quelques règles importantes ! 

  1. L’identification des animaux domestiques est obligatoire pour les chiens nés après le 6 janvier 1999 âgés de plus de 4 mois et pour les chats de plus de 7 mois nés après le 1er janvier 2012. Quel que soit le cas (cession, adoption, ou si on vous donne un chien non identifié).
  2. Si votre animal est identifié, vous augmentez vos chances de le retrouver en cas de perte. Pour les chats préférez les tatouages car les gens pensent assez peu à aller faire contrôler la puce.
  3. Ne ramassez pas systématiquement les chats que vous trouvez dans la rue ! C’est très agaçant de voir toutes ses annonces sur pet alert pour des chats trouvés, alors qu’ils se baladaient sûrement juste tranquillement. A moins que le chat soit maigre, blessé ou semble perdu (miaule et tourne toujours dans le même secteur pendant plusieurs jours) il est fort probable qu’il appartienne à quelqu’un et qu’il soit juste en balade. Un chat peut faire pas mal de km autour de son domicile 🙂 donc ne vous postez pas en sauveur systématique svp !
  4. Normalement, si vous trouvez un animal et qu’il n’est pas identifié, vous ne pouvez pas le garder comme ça. Il est nécessaire de respecter un délai de 8 jours, vous devez contacter la fourrière et si vous souhaitez garder l’animal pendant ce délai il est nécessaire de vous déclarer comme famille d’accueil. Passé le délai de 8 jours, c’est la fourrière ou un refuge habilité qui procèdera à l’adoption de l’animal (par vous ou quelqu’un d’autre). Dans tous les cas, contactez une association pour savoir quoi faire 😉

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Animal perdu, trouvé ? que faire ?2021-08-24T17:46:52+02:00
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